Lorsqu’on parle de crédit immobilier, l’année 2016 se présente comme une année faste. En effet, cette année est marquée par la baisse record des taux. Aujourd’hui, le taux affiche une augmentation progressive. Alors, est-ce que le marché immobilier est porteur pour cette année 2017 ? Avant tout, il faut reconnaitre qu’on a eu une année 2016 extraordinaires au niveau de l’activité. Effectivement, tous les indicateurs signalent un nombre record de transaction, soit environ 830 000. Bien entendu, toutes les années qui ont dépassé 800 000 transactions sont des années formidables. Sur ce fait, sachez que la vente dans le neuf a progressé de 25 % sur une année.
Les taux d’intérêt ont été à des niveaux historiquement bas, soit de 1,33 % en moyenne pour toute durée confondue. L’attractivité de ces taux a véritablement dopé le marché. En outre, côté accession à la propriété, le prêt à taux zéro permettant d’emprunter sur des durées plus longues a formidablement fonctionné.
La remontée des taux de 2017
Il faut reconnaitre que les taux remontent en cette année 2017. Par ailleurs, l’augmentation se voit partout en France. Mais, il convient de noter que la hausse ne remonte pas massivement. Par exemple, en février, le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers s’installe à 1,49 %. Sur 25 ans, vous pouvez obtenir en moyenne 1,79 %, 1,52 % sur 20 ans et 1,30 % sur 15 ans. Quoi qu’il en soit, la baisse est finie pour l’instant. L’augmentation des taux s’aperçoit aussi bien dans les banques régionales que nationales.
Il ne s’agit pas pour autant de quelques choses de brutale. Comme on peut le constater la hausse des taux reste tout de même sur les barèmes. En revanche, les spécialistes pensent que l’année 2017 sera moins bonne que la précédente. Il faut autant savoir que les conditions d’octroi ont durci. Par ailleurs, sachez également que les banques ont tendance à vouloir prêter moins et plus cher.
Il est encore temps de profiter des taux bas. Ainsi, vous pouvez emprunter ou faire de la renégociation de crédit. Par ailleurs, on remarque en ce moment une précipitation des particuliers à emprunter avant que le taux gagne une remontée odieuse. L’effet positif de ce phénomène est que la production de crédits immobiliers a atteint un degré remarquable en janvier dernier, soit de 37,4 milliards d’euros. Sur ce fait, sachez que la renégociation a représenté environ 60 % des flux.