Macron s’en prend à la taxe d’habitation

En principe, la taxe d’habitation est établie annuellement selon la situation de chacun au premier janvier de l’année d’imposition. Il faut savoir que la taxe concerne les logements meublés, que ce soit appartement ou maison individuelle, affectée à l’habitation principale ou secondaire. Cela concerne également les dépendances immédiates de l’habitation, à savoir les chambres de service, des emplacements de parking privatif ou encore des garages.

Le montant de cet impôt est versé aux recettes du budget de commune ou des regroupements des communes pour organiser les services publics à leur charge. Cela implique surtout les écoles, crèches ou centres de loisirs. Il est aussi utile pour la création de nouveaux équipements, l’entretien et la création de voie de circulation.

La valeur de cette taxe est calculée d’après la valeur locative cadastrale de l’habitation et de ses dépendances. Rappelons que la somme locative cadastrale représente le loyer annuel que le bien produirait s’il est loué. Pour les résidences principales, cette valeur est diminuée afin d’obtenir la valeur locative nette. Ainsi, le montant de la taxe est égal à la valeur locative nette multipliée par les taux d’imposition votés par les collectivités territoriales concernées.

Gros plan sur la suppression de Macron

Macron estime que de nombreux Français payent beaucoup de taxes d’habitation. Il affirme également qu’ils en payent plus que s’il habite dans les métropoles. Ainsi, Macron veut exonérer des taxes d’habitation 80 % de ceux et celles qui la payent, s’il est élu président bien sûr. Par la suite, il estime que c’est une mesure qui ne coûtera rien aux collectivités locales.

Macron considère qu’il s’agit d’une taxe inéquitable. Elle est payée à la fois par les propriétaires et les locataires. Or, la taxe d’habitation pèse plus lourd au budget des foyers modestes que dans le budget des foyers aisés. La question que tout le monde se pose est que :

  • quels seront les critères de l’exonération à la taxe d’habitation ?
  •  et quels seront les 20 % qui vont continuer à la payer ?.

Pour l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, les 80 % représentent les revenus de référence, comme pour l’impôt. De ce fait, 80 % de ménages les plus modestes ou de classes moyennes peuvent bénéficier de cette mesure. En outre, les 20 % seront représentés par les classes les plus aisées. Bref, c’est une nouvelle mesure qui doit permette aux classes moyennes de se donner de l’air dans leur budget de ménage.